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Conférences à venir en 2024
12 février 2024 : "Aux origines de l'écriture chinoise, langue de civilisation et d’unification", Union Pro Qi Gong, visioconférence
16 février 2024 :
"Qigong une philosophie de vie", Institut Confucius d'Orléans

Conférences passées

 

La diététique chinoise, rôle de l'alimentation  dans l'entretien de la santé

6 octobre 2023, LaVieduCorps, Lamballe - 7 février 2020, Institut Confucius de Rennes

Nous nous nourrissons incontestablement de plus en plus mal. Notre mode de vie actuel et les dérives alimentaires qui en découlent, entrainent des déséquilibres qui finissent par provoquer des maladies.

La diététique et la diétothérapie chinoises sont deux disciplines à part entière, aux côtés de l'acupuncture, la pharmacopée, les massages. Riche d’une sagesse plurimillénaire, expérimentée et éprouvée, la diététique chinoise interdit assez peu et vise plus à éviter les excès et à nous faire prendre conscience de nos mauvais comportements alimentaires. L’application des grandes règles de la diététique chinoise permet à chacun d’être acteur de sa vie et responsable de sa santé. Elle prend en compte l'âge, la constitution physique, le sexe, le climat, etc. et met en avant la dimension énergétique des aliments qui peut influencer les activités physiques et mentales, les émotions et la manière de s’occuper de soi-même.  Elle a un rôle préventif ou curatif.

Les principes de la diététique chinoise sont simples à comprendre et utiliser car ils se fondent sur les lois immuables qui président à la vie dans la nature. Nous sommes Français, avons nos coutumes et habitudes, nos aliments et vivons dans un contexte climatique différent. Mais sur le plan physiologique, ce sont bien les mêmes principes qui gouvernent tous les êtres humains et notamment leur digestion. Les fondements de la nutrition chinoise sont ainsi compatibles avec d’autres modes de vie, d’autres cultures, d’autres climats et sont applicables par chacun.

Les émotions et le souffle

Mardi 14 février 2023, visioconférence

Un homme peut-il être sans émotions, qu’est-ce qu’un homme sans émotion ? est-ce un être humain ? d'une personne sans émotion, on dira facilement qu’elle n’est pas humaine, elle n’a aucun apitoiement, aucune indulgence, aucun attendrissement, aucune compassion, aucun sens de l’humain, aucune empathie.

Le caractère 情 qing, que nous traduisons la plupart du temps par sentiment ou émotion a plutôt le sens de « disposition naturelle du cœur » dans les textes classiques, c’est plus tard, notamment dans les textes médicaux, que ce caractère prendra le sens d’émotion ou sentiment et notamment d’émotion pathologique, quand elle est en excès.

Les émotions sont du qi, sont mouvements dans le corps et entrainent des mouvements de qi, de souffle interne. Elles ne sont pas pathologiques mais physiologiques, vitales. Elles deviennent pathologiques lorsqu'elles perdurent sur le long terme et lorsqu’elles sont en excès, à ce moment-là, elles auront un impact profond sur énergie vitale et notre santé.

Chacune de nos émotions a un impact sur notre respiration et sur le rythme cardiaque, mais également sur la pensée et le discernement puisque toutes les émotions touchent le cœur. Les émotions sont bien dans notre corps, même si c’est en réaction à un stimuli extérieur.

L’homme peut-il échapper aux dévastations que les émotions provoquent en lui ?  Comment faire ? la pratique est-elle la solution ?

 

Les cinq sens dans les pratiques taoïstes

Samedi 19 novembre 2022, visioconférence

Les taoïstes n’aiment pas les fuites d’énergie, c’est un concept extrêmement important qui est à la base de toutes les pratiques taoïstes : éviter les fuites de qi. Les fuites de qi, d’énergie se font à travers les ruminations mentales, les émotions exacerbées et les sens.

Avant de chercher à accumuler du qi, on commence par stopper les fuites : si on veut remplir un vase percé, on a beau ajouter de l’eau, il ne se remplira jamais. Chaque fois que notre conscience, notre attention sortent du corps et du lieu présent, l’énergie n’est plus dans le corps. Quand on pense à Paris, notre énergie n’est pas avec nous, mais à Paris, c’est donc une fuite d’énergie.

Par où sort cette énergie ? du point de vue de la médecine chinoise, les organes des sens sont liés aux organes et aux shen-esprits, nous avons donc des pertes de qi au niveau des organes, en fonction du sens qui travaille trop. Dans le taoïsme, chaque organe a un esprit ou une divinité qui lui est liée, un esprit ou une divinité est une énergie, les yeux ont leur propre divinité ou leur propre énergie, les oreilles ont leur propre divinité ou énergie, on affaiblit donc l’énergie des yeux ou des oreilles en utilisant trop ces sens.

Les sens sont la 1ère porte d’entrée d’information et la 1ère porte de fuite de qi. Nous avons 5 sens et notre esprit discriminant peut être considéré comme un 6ème sens. Dans le bouddhisme, on parle des 6 consciences, parfois utilisé aussi dans les textes taoïstes : l’ouïe, la vue, le goût, le toucher, l’odorat, la conscience à discriminer, à définir les choses et à les figer. Les sens nous donnent des informations trompeuses, limitées, ils mettent en branle l’esprit discriminant, qui entraine à son tour des réactions émotionnelles et des fuites de qi.

Histoire de l'écriture chinoise

Vendredi 25 février 2022, en visioconférence

L’écriture chinoise est la plus ancienne écriture encore en usage aujourd’hui. Elle est à la fois un instrument d’unification politique et un art, la calligraphie, qui a fait preuve d’une remarquables stabilité à travers le temps. L’écriture chinoise semble archaïque, et extrêmement compliquée, elle est cependant d’une incroyable souplesse qui lui a permis de travers le temps de l’Antiquité à aujourd’hui. Aucune autre civilisation ne connaît semblable permanence dans ses traditions écrites.

Sans son écriture, la Chine n’existerait pas. Les caractères se développent indépendamment du langage, qui va ensuite se modeler sur eux.

Chaque signe correspond à une unité de sens. La langue chinoise est composée de plus de 80 000 caractères dont 3 000 à 6 000 sont d’un usage courant. La connaissance de 3 000 caractères est requise pour lire le journal, 6 000 pour atteindre un niveau universitaire, et 8 000 pour être un « bon lettré ».

Le tracé des caractères s’est modifié au cours des âges. On distingue un certain nombre d’étapes dans cette évolution. Cependant, l’écriture chinoise est demeurée, depuis les premiers témoignages que nous en avons jusqu’à nos jours, identique dans ses principes et sa structure. Ce qui a changé, ce sont les techniques d’exécution, les types de traits, le style.

C’est à partir d’un répertoire de formes représentant des objets que les inventeurs de cette écriture ont construit une partie des premières graphies. Tous les éléments subsistent dans le caractère actuel, mais tellement schématisés qu’ils en sont méconnaissables.

Médecine chinoise, quintessence du patrimoine culturel chinois

Jeudi 10 septembre 2020, Institut Confucius d'Orléans, université d'Orléans

Ce qu’on appelle médecine chinoise est un vaste ensemble de pratiques et techniques reposant sur une vision de la vie dans l’univers et la prise en compte de l’être humain dans son unité et comme partie intégrante de la nature. L’espèce humaine est soumise aux lois de la nature, les mouvements, transformations, rythmes et cycles du monde naturel qu’expriment l’alternance du jour et de la nuit, celle des saisons, l’impact des énergies climatiques, des émotions, des saveurs des aliments, influent sur l’être humain.

La médecine chinoise a été profondément influencée par les différents courants de pensées et de philosophies de la Chine ancienne et se fonde sur deux concepts, la globalité et l’analyse dialectique. Dans l’histoire chinoise, des approches médicales variées se sont succédées ou chevauchées, car l’arrivée de nouvelles méthodes n’invalide, ni ne supprime pas pour autant les anciennes. Elles s’empruntent l’une à l’autre, évoluent avec les changement socio-culturels et intègrent les nouvelles découvertes.

La civilisation chinoise a toujours accordé une importance primordiale à la connaissance de l’être humain dans son corps-esprit et développé une médecine basée d’abord sur une hygiène de vie. La médecine chinoise est avant tout préventive, non qu’elle ne puisse pas ou mal soigner les maladies déclarées, mais pour souligner qu’elle s’attache surtout à conserver l’harmonie dynamique des éléments qui font la vie et à rétablir cette harmonie quand elle a été troublée. L’approche de la médecine chinoise tient compte autant de l’aspect organique et physiologique que de l’aspect psychologique ou mental, voire spirituel de la personne.

La médecine chinoise permet à la personne d’être consciente de ses propres déséquilibres et des changements nécessaires qu’elle doit effectuer dans sa vie, son alimentation, sa façon de penser et d’aborder la vie et la santé afin d’être actrice de la réharmonisation de son propre corps et de son esprit et de retrouver les liens vitaux avec la nature.

 

Qigong, une philosophie de vie

Vendredi 4 octobre 2019, Institut Confucius de Clermont-Ferrand Auvergne

Dans les temps anciens, le qigong pouvait être considéré comme un acte inné, spontané, naturel et inconscient et portaient de multiples appellations. C’est au 3ème siècle de notre ère que le terme qigong apparaît pour la première fois dans les écrits de Xu Xun. Cependant, il n’est utilisé pour désigner l’ensemble d’exercices énergétiques corporels (mouvements, postures, respirations, sons, méditations) issues de différentes écoles et courants de pensées que depuis une soixantaine d’années. Ces pratiques millénaires sont en relation à la fois avec le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme. Chaque école a ses particularités propres, certaines mettent plus l’accent sur l’entretien de la santé, de la vitalité et la longévité, d’autres sur le cœur-esprit et l’éveil spirituel.

Le qigong peut être défini comme l’art d’accorder l’énergie du corps avec l’énergie de l’univers, d’être en harmonie avec la nature. Le qigong s’expérimente, se ressent et se vit au quotidien. Les exercices de qigong ne sont qu’un moyen d’établir un pont afin de se rapprocher de la nature en corps et en esprit, d’avoir une conduite en accord avec la nature dans la vie de tous les jours. Lorsqu’on se promène, que l’on boit du thé, que l’on se repose en ayant l’esprit calme et le corps détendu, c’est aussi l’état de qigong car le cœur est en union avec ce qui l’environne. Le qigong permet d’être plus à l’écoute de soi, d’être attentif à son état de santé et de s’en sentir responsable.

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